Une communauté d’intérêt est un groupe de personnes physiques qui partagent soit des préoccupations, soit une identité ou encore des expériences.
Ces individus partagent en général un problème commun lié ou pas à leur entourage proche. Le fait d’appartenir à ce genre de communauté permet de comprendre et de trouver des solutions ensemble sur des problèmes qu’ils peuvent rencontrer.
Il ne faut mettre associer cette communauté avec la communauté de pratique.
Son origine :
Cette notion a été vue la première fois pas Robert Taylor et J.C.R Licklider dans un article intitulé : « The Computer as a Communications Device » qui se définit comme cela : « [These communities] will be communities not of common location, but of common interest. In each field, the overall community of interest will be large enough to support a comprehensive system of field-oriented programs and data. » (IBID., pg. *38)
Description de cette notion :
Dans une communauté d’intérêt on retrouve des individus qui vont vouloir s’échanger des idées sur un même thème. Cette participation peut être soit contraignante, soit divertissante. On se retrouve donc avec une petite communauté ou des personnes restent pour des périodes généralement longues.
On se retrouve donc avec des communautés sur des thèmes variés comme la musique, le football…elles doivent avoir un vocabulaire qu’elles de partagent et joue un rôle sur la « dissémination » de l’information. A noter qu’elles ne sont pas restreintes à une seule zone géographique.
Ces organismes ou personnes qui ont des intérêts commun au sein d’une entreprise sont des : parties prenantes.
Prenons l’exemple de la francophonie. C’est une communauté d’intérêt avec des individus qui partagent la même langue française avec une culture francophone.
L’utilisation des données publiques a donné lieu, grâce à la directive Inspire, à une communauté d’intérêt : Data Interest Community (SDIC)
La notion de communauté d’intérêt est l’un des trois éléments clés de la stratégie du département de la défence, et est employée dans le cadre d’architecture pour choisir les données à partager.
On va y retrouver les communautés suivantes : la Global Force Management (GFM) Data Initiative (DI), et la Global Force Management – Air Force (GFM-AF).
On l’emploie aussi dans le cadre du MODAF qui en ressort six communautés d’intérêt dont la communauté logistique, les concepts et doctrine ou encore l’acquisition.
On compte aussi une dizaine de communautés d’intérêt dans le cadre d’architecture de l’OTAN.
Il existe d’autres types de communautés en rapport avec la même notion, ayant un point commun ou des relations. Citons comme exemple les communautés d’action ou encore les communautés de circonstance.