la nouvelle économieOn peut la définir comme la période de hausse générale de la croissance qui se caractérise par une absence d’inflation et le plein-emploi, à partir des années 80, avec l’essor des nouvelles technologies de l’information et de communication.

Mais aujourd’hui, cette croissance est plus modérée, il convient donc d’analyser quelles ont été les causes et les effets de cette croissance ?

 

La nouvelle économie : le modèle du logiciel :

Il s’appuie sur le droit d’auteur en conservant le code source et en obligeant chaque utilisateur à s’acquitter d’une licence pour pouvoir utiliser le ou les logiciels. Le coût de reproduction d’un logiciel étant quasiment nul, ce système est tout à fait rentable, même s’il doit faire face au piratage qui est un fléau permanent et dévastateur.

Le logiciel libre comme une meilleure solution ?

Il s’oppose au modèle propriétaire et considère que le logiciel ne peut être vendu car il est duplicable à volonté sans autre coût que celui de sa conception. Il impose par contre de publier le code source et offre à tous les droits de copier, de transformer et de redistribuer. Ce sont alors les services annexes proposés par les entreprises qui permettent de rentabiliser ces logiciels libres.

Le portail Web :

Il consiste à offrir gratuitement de l’information, pour avoir le plus d’audience possible, en rentabilisant cette audience par la vente de publicités.

La longue traîne :

Ce modèle a vu le jour après l’éclatement d’internet ; l’idée est de faire en sorte que chaque consommateur trouve le produit hyper-spécifique qu’il recherche ; on pensera à Ebay ou Amazon comme les exemples types de ce modèle.

Le moteur de recherche :

Qui n’utilise pas Google comme moteur de recherche ? Plus grand monde il me semble, c’est l’exemple parfait du moteur de recherche performant et très bien conçu. Le seul souci auquel Google se confronte est la publicité, car de plus en plus d’entreprises insèrent leurs liens commerciaux dans les pages de résultats proposées. Mais ce n’est pas pour autant que le consommateur ira sur ces sites, et cela déstabilise le système.

Le logiciel comme service :

Son principe est de proposer du logiciel sous forme de service accessible par Internet et reposant sur les serveurs de l’entreprise ; il devient donc loué et non plus vendu et il est considéré aujourd’hui comme l’avenir du logiciel propriétaire.

La nouvelle économie, la croissance du PIB et la baisse des prix :

Depuis 1996, le PIB a augmenté de manière constante de 4% par an, les prix ont décéléré et les gains de productivité ont été élevés. Ceci a été rendu possible grâce à l’émergence de la nouvelle économie.

Quel changement dans le marché du travail ?

L’enrichissement de la croissance en emploi a entraîné une baisse de la productivité au travail mais la hausse du taux d’emploi a élevé le niveau de la production et donc le rythme de la croissance.

La productivité multi-factorielle en hausse :

Elle se traduit par l’utilisation combinée du travail et du capital et a vu son expansion se confirmer avec l’émergence des jeunes entreprises, qui ont des nouveaux modes d’organisation et des niveaux de qualification élevés.

Quels facteurs pour expliquer ce changement ?

D’un point de vue international, l’environnement macro-économique a été favorable à la prolongation du cycle de croissance ; les prix à l’importation ont eux aussi diminué de 10% ce qui a permis d’atténuer les tensions inflationnistes.

La policy-mix aux Etats-Unis :

La politique monétaire s’adapte aux données contemporaines mais la politique budgétaire, elle, est plus stricte avec le redressement des finances publiques. De ce fait, l’accumulation du capital a été favorisée et a amené une nouvelle économie dans ce pays.

L’impact de l’essor des TIC et la concurrence :

Dans certains pays, il est évident que les TIC ont un effet sur la croissance car, par leur diffusion, elles ont permis une accélération durable du progrès technique grâce aux économies d’échelle et aux externalités du réseau engendrées. Mais il reste néanmoins très difficile de prévoir et d’anticiper les effets des NTIC sur l’économie future.

L’effet négatif : le surinvestissement américain :

La nouvelle économie peut avoir l’effet indésirable d’entraîner un excès d’accumulation de capital et aujourd’hui, les investisseurs se tournent davantage vers plus de réalisme et mesurent mieux l’impact de leurs choix.

L’accroissement de la volatilité :

Autrement appelé « capitalisme de bulle », cette volatilité a augmenté avec la réduction des coûts de transaction proposée par la nouvelle économie.

La hausse des inégalités ?

La nouvelle économie peut entraîner un conflit de répartition ; elle nécessite une hausse de la part des profits dans la valeur ajoutée pour maintenir la rentabilité du capital alors que le plein-emploi pousse plutôt à une baisse de la part des salaires. Mais ce système profite davantage aux salariés plus qualifiés qu’aux autres, ce qui entraîne quelquefois une hausse des inégalités.

La nouvelle économie dans tous les pays ?

Il est clair que cette nouvelle économie ne s’est pas développée de manière égale dans tous les pays et que les grands vainqueurs sont une nouvelle fois les Etats-Unis, qui savent faire valoir leurs NTIC.

Serait-ce une économie immatérielle ?

Quand on parle de nouvelle économie aujourd’hui, beaucoup s’attachent à dire que l’échange électronique a pris le dessus sur l’échange papier et ça personne ne peut le nier ; on trouve alors que l’économie devient immatérielle.

En conclusion, nous dirons simplement qu’il n’y a pas réellement d’ancienne ou de nouvelle économie, mais simplement une économie qui évolue en fonction du contexte et de l’apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

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