L’Europe a mis en place le projet New Opportunities for Women (NOW) qui tient à soutenir les femmes dans le monde de l’entreprenariat.
Afin d’aider ces futurs chefs d’entreprises, des formations, des aides financières et des conseils sont mis à leur disposition.
Il faut savoir qu’en France, elles représentent 48% de la population active, et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Malgré cela, ces entrepreneuses sont encore confrontées à des obstacles sociologiques ou économiques.
La question reste celle-ci : qui sont-elles ?
Le travail « au féminin » :
On constate une augmentation du taux d’activité des femmes depuis la fin des années 60. Grâce à l’évolution des mentalités, elles tiennent désormais une place importante au sein de l’activité économique en France. En 15 ans, la proportion de créatrices d’entreprises est passée de 18% à 30%.
Les femmes sont encore au jour d’aujourd’hui, sont plus nombreuses à souffrir du chômage et de la précarité.
Portrait :
Ce sont des meneuses, elles gèrent les difficultés de l’organisation de la vie familiales et celles de la vie professionnelle. Elles ont donc une capacité d’organisation supérieure à celle des hommes.
Elles créent en général leur entreprise plus tard que les hommes, une fois que les enfants sont grands. 14% ont plus de 50 ans à la création de l’entreprise contre 10% pour les hommes. Elles sont plus diplômées que qualifiées, et se laissent guider par les opportunités plutôt que par un projet qui aurait été longuement muri.
Les postes qu’elles occupent:
C’est le secteur tertiaire qui est en tête avec 84% des créations d’entreprises. 38% dans le commerce, 13% dans l’hôtellerie et 33% dans le domaine de l’aide à domicile. Elles sont plus proches de leurs clients, savent écouter et être attentives.
Elles savent créer des réseaux proches d’elles. Elles ont des entreprises de plus petites tailles avec des capitaux et un nombre de salariés moins importants que chez les hommes. Cependant leurs entreprises survivent en majorité plus longtemps que celles créées par les hommes.
Les problèmes rencontrés:
Ce sont des problèmes sociologiques qui sont toujours les mêmes : les mentalités qui font qu’on se méfie des femmes entre autre à cause de la gestion des enfants. Elles sont donc obligées d’être plus professionnelles que les hommes pour être crédibles.
On voit de plus en plus d’associations se créer pour les aider à faire face à ces difficultés dans le monde de l’entreprise, des difficultés financières entre autre. A noter qu’en 1998, le taux de refus de dossier est de plus de 33% pour les femmes. A cela se rajoute l’organisation de la vie de famille qui se rajoute à ces difficultés.
Les atouts féminins :
Elles abordent les postes à responsabilités de façon différentes que les hommes. Plus tolérantes, moins directives, elles sont plus sur les relations humaines.
Contrairement aux hommes qui sont plus dans des rapports de force. Elles savent innover dans de nouveaux secteurs, les PME jouent un rôle important dans l’économie et sont la source de nouveaux emplois. Pour les économistes, il est donc nécessaire de les aider car elles représentent un atout majeur sur la croissance économique dans les années avenir.
Et hors de l’Europe ?
Les pays les plus dynamiques sont sans conteste le Canada, les États-Unis et l’Espagne. Cependant, la France rattrape son retard. Aux États-Unis, les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à monter leur entreprise. Au Québec, le nombre de création d’entreprises à augmenter de 19,7% soit deux fois plus vite que la moyenne nationale.